Le principal défi de la vie, après la survivance physique, étant celui de l’occupation du mental, tout revient à purger ses basses pulsions pour rehausser le niveau et les contenus de cette occupation… ce que le rigoureux Blaise Pascal s’autorisait à nommer dans ses Pensées : le Divertissement humain… comme prétexte existentiel.
Notre temps ayant été mercantilisé au maximum par une société ayant tourné le dos au bien commun au simple profit de son bénéfice personnel, son système-histoire a progressivement altéré, instrumentalisé, puis consumérisé la culture et les réflexes émotionnels de l’entité humaine, au point qu’elle ne peut plus prétendre en être ni le juge ni l’arbitre !
Or cette signifiance dont l’espèce s’est progressivement évadée, quelque part délaissée derrière elle, cette forme d’occupation résiduelle ne peut plus être valorisée par une conscience profonde, parce qu’elle a fait du devenir-progrès, son seul point de ralliement, son consensus sociétal… et finalement son ultime idole aveuglante !
La Résistance, autrement dit l’élan vers un impraticable retour-sur-l’Être, est assimilée à des postures réactionnaires malaisées à enseigner et diffuser depuis le déclin et la sectarisation des religions. D’où une pression qui ne peut que peser plus encore sur les infra-minorités humaines éveillées et déconditionnées du progrès, et de ce fait-même rendues réfractaires… décalage des forces en présence jusqu’à leur inévitable point de rupture …!